La confirmation

Des mon retour de ce long et beau voyage, il c’était passé quelque chose dans ma tête. J’avais envie d’ailleurs, j’avais qu’une seule envie c’était de repartir la bas! Retourner dans cette école, vivre avec une mentalité générale plus “cool”. 

J’ai donc dès mon retour vécu ma vie dans l’optique de partir au Brésil. Ma tante m’avait déja renseigné sur les études supérieures et la condition était que j’ai mon Baccalauréat, ensuite j’irai faire mes études la bas. 

Comment réussir à s’intégrer dans un collège, dans un système scolaire que l’on aime pas, car nous avons connu une façon d’enseigner qui nous correspond davantage? Je ne vous cache pas que cela n’a pas été évident. De plus je suis une personne qui refuse d’être mise dans une case, qui n’aime pas les stéreotypes et qui ai, selon les normes Française eu les mauvais amis. Et oui mes amis étaient noirs, arabes, chinois etc… Et j’ai tout de suite, en dehors de l’école, subit indirectement, l’intolérance. L’exemple, et ce pourquoi je me suis le plus révolté adolescente, était les discothèques. En effet je ne comprenais pas et ne comprends toujours pas pourquoi on se donne le droit de refuser l’entrée dans ces endroits uniquement parce que nous sommes noirs ou arabes! Je vous assures que j’ai usé de beaucoup de salives et parfois de cailloux pour me faire entendre, mais cela ne m’a jamais empêché de rentrer chez moi aussi pimpante que j’étais sortie mais sans avoir pu décompresser ou m’amuser dans cette boite à musique! Je ne vais pas vous citer toutes les injustices dont moi ou mes amis étions victimes car ce serait long et je ne veux plus aujourd’hui, que je sais que je part, me triturer l’esprit. Pour moi le fait de partir est aussi une façon de na pas accepter que mes enfants grandissent dans cet atmosphère, je ne supporterai jamais que l’on refuse a mes enfants des divertissement de jeunes adultes parce qu’ils sont trop bronzé!

Apres mon adolescence,plutôt mouvementé, je suis parti quelques mois en Angleterre! J’avais loupé mon Bac une première fois donc je l’ai passé en candidat libre l’année d’apres. J’ai donc pu profiter de cette année ou je travaillais dans une magasin de vêtements en contrat étude, pour apprendre l’anglais par ce voyage. Et la encore une révélation. OMG! Tous le monde rentre en boite de nuit ( rire ) Il y a de toutes les origines dans la rue, de toutes les religions et tout le monde vit ensemble! C’était fantastique, une vision de tolérance, de respect, d’ouverture sur les autres et surtout d’acceptation de l’autre. Une des choses que j’aime aussi c’est le choix dans les supermarchés, cela peut paraitre simpliste mais j’avais cette impression que je n’étais pas dirigé vers un produit en particulier mais d’être libre de choisir celui que je voulais. En effet c’est un sentiment de liberté que je ressentais enfin à 18 ans ! Celui de marcher a coté de Pakistanais, de retirer des sous au guichet avec un Saoudien barbu, de dire bonjour à une caissière voilé, de me faire coiffer par une fille noire en dehors d’un salon afro, de manger indien, de me balader et de changer d’univers dans chaque quartier… De découvrir des centres commerciaux énormes avec, en Ecosses, une patinoire intérieur au milieu. Mais aussi de parler Anglais pour de vrai, j’aime cette langue et m’exprimer dans celle ci, toutes les chansons traduite plus jeune me servaient enfin, et mes cours aussi ( mais limite moins )

Cette fois je suis rentrée en France avec cette certitude que ma vie serait ailleurs, je confirmais que je ne me sentais pas à ma place dans le pays dans le quel j’étais née. C’est un sentiment profond de bien être qui m’envahie quand je découvre une autre façon de vivre, et celle des anglo-saxons me plaisait tellement!